Voilà la province la plus difficile d’accès, la moins peuplée du Laos, et la plus pauvre. Sékong dispose de forêts tropicales, de cascades et de hautes falaises propices à l’escalade. Une région idéale pour les voyageurs à la recherche de contrées perdues, mais également désireux de découvrir des ethnies diversifiées, qui ont pour religion l’animisme et le culte des ancêtres. C’est pourquoi vous ne verrez pas de temples bouddhistes dans le Sékong.
La ville de Sékong, située à 13 km de Paksé, ne sert que de point de passage pour se rendre à Attapeu, par la puissante rivière Se Kong. Cette petite bourgade n’a pour seul intérêt que son marché local, où les ethnies vendent leurs produits et des animaux récupérés dans les forêts environnantes. Une exposition des différents engins explosifs qui ont été désamorcés dans la zone se trouve au centre de déminage.
À l’extérieur de la ville, outre les villages typiques des ethnies qui composent la région, vous pourrez apercevoir une série de cascades, dont Tat Se, surnommée la « cascade des têtes » car, pendant la seconde guerre mondiale, elle servit au japonais qui décapitaient les soldats laotiens et les jetaient dans la chute.
Mais la cascade la plus fascinante, qui constitue la raison de vivre de la province de Sékong, est Nam Tok Katamtok. Cachée au cœur de la forêt épaisse, elle descend du plateau des Boloven et dévale sur plus de 100 mètres. Vous serez totalement impressionnés par cette force de la nature.