Capitale du Camdoge, Phnom Penh est située dans le sud-ouest du pays.
Dans les années 1920, Phnom Penh était connue comme la perle de l’Asie. Tout au long des quatre décennies suivantes elle continua de s’agrandir avec la construction d’une voie de chemin de fer jusqu’à Sihanoukville (Kompong Som) et la réalisation de l’aéroport international de Pochentong.
Le nom de la ville vient de « phnom » qui veut dire « colline» et « Penh » du nom d’une honorable dame qui aurait trouvé dans un tronc d’arbre flottant sur le Mékong quatre statues du Bouddha en bronze, qu’elle s’empressa de protéger en élevant une butte de pierres et de terre sur laquelle fut construit un stûpa.
La ville s’est développée depuis environ cent cinquante ans, avec la colonisation française dont les vestiges actuels sont encore bien présents. La ville bénéficie de larges avenues à trois ou quatre voies, dont certaines sont encore bordées d’arbres qui ont résisté à la période tragique des khmers rouges.
Un système d’égout fait figure de modernité, dans une ville où la saison des pluies créé de véritables petits lacs entres différents quartiers. L’entretien de ce réseau d’égouts étant très aléatoire, l’écoulement de ce surplus aquatique se fait sur plusieurs heures.
C’est l’occasion de découvrir une autre animation dans les rues. Des cris d’enfants excités par la découverte de nouveaux jeux, des rires devant des situations d’engloutissement des tuyaux d’échappement et la tentative désespérée des propriétaires de véhicule de remettre les gaz. L’écoulement des gouttières fait également éclater la joie des enfants, qui trouvent une douche abondante, tempérée et conviviale. C’est aussi l’occasion pour les moto-doub d’accroître leur clientèle pour des petits déplacements devenus inconfortables.
Sourires et nonchalance, pauvreté misérable et richesses se côtoient sans complexes. C’est un autre monde, un autre coup d’œil, une ville qui bouge et qui ne demande qu’à vivre.